• Vidéo réalisée de l’événement
En direct de l’orphelinat de Sen Monorom fondé par l’ONG Enfants d’Asie / ASPECA, c’est un troisième événement du projet IBF qui vient de se finir après deux semaines de volontariat !
Cette structure je l’avais intégrée en 2012 au cours d’un voyage et je suis d’autant plus ravi que les enfants se souviennent de moi (qu’ils ont bien grandi !) ainsi que la directrice.
Mon traducteur / tuteur de l’époque ayant quitté l’orphelinat pour poursuivre ses études, c’est au côté d’un autre jeune tuteur, que j’ai pu exposer mon projet à la directrice et par le biais de ma nouvelle page portfolio.
Rapidement le premier atelier de collecte de déchets plastique a put commencer avec deux groupes (une vingtaine d’enfants) – toujours en m’alignant sur leur quotidien scolaire.
Qu’est-ce que c’était émouvant de revenir ici même et avec un projet. De retrouver certains enfant porter toujours les mêmes habits…
Aussi bien de complicité que de souvenirs que nous avons gardés en mémoire, organiser un projet avec des orphelins n’a pas était aussi évident qu’aux cours des événements précédent.
• Le mauvais élève : le vent !
Ohhh My.. Buddha… What a challenge!
Paradoxalement au projet, j’affirme que le vent nous a donné du fil à retordre car celui-ci était constamment très fort !
- L’atelier de fabrication de cerfs-volants se déroulant dans un espace ouvert, les enfants et moi devions continuellement jongler avec n’importe quelles pierres, bouts de bois, etc (et mes nerfs !) pour lester nos matières plastiques afin qu’elles arrêtent de s’envoler dans tous les sens !
- Mais surtout : le type de cerf-volant choisi par le projet, n’a pas été conçu pour voler avec des rafales !
Résultats : des ateliers très compliqués et des cerfs-volants qui se cassés après quelques secondes de vol
Après avoir redoublé de persévérance (me renseignant de l’actualité météo toutes les heures…) d’efforts et accablé par le vent, je me suis retrouvé confronté à la situation où il me fallait interdire aux enfants d’aller jouer avec leurs nouveaux jouets justes fini…
Déjà que de travailler avec des orphelins est un sacré challenge, alors s’il n’est pas possible d’utiliser ce que nous fabriquons : je vous passe volontiers le reste des détails…
photo ci-contre : Pesée d’une des poubelles de plastiques collectée au cours du ramassage des matières premières / premier atelier.
• A tout problème, sa solution !
(l’histoire) … Bien évidemment que le projet avait fait le tour de la guest-house où je créchais et c’est ici même qu’un employé Khmer a reprit un certain goût au cerf-volant et décida d’en refabriquer un. Très enthousiaste à mes côtés et moi aux siens, ensemble, nous avons fabriqués et baptisés son plus grand cerf-volant -traditionnel Khmer- encore jamais réalisé.
Et nous voici avec le cerf-volant en question qui peux et doit voler avec du vent !
Qu’à cela ne tienne !
Ce sera donc avec l’utilisation du design de ce cerf-volant Khmer que les ateliers continueront plus sereinement et tout en gardant la méthode indiquée par le projet – collage des matières plastiques.
Ârkun chraeun chraeun, Rathana!
• Une difficulté humaine
Vous connaissez l’expression « vas comme j’te pousse.. comme à la maison » ?!
1. Au bout du compte, je me suis rendu compte que les orphelins était bien plus filous que les enfants rencontrés aux cours événements précédents.
Pour faire simple, et comme je suis chez eux : si certains participants décidaient de s’évader des ateliers, je ne pouvais rien y faire…
Aux cours des précédents événements et au côté d’enfants moins filous que des orphelins.. la rigueur était plus de rigueur…
L’appui d’un interprète au cœur des ateliers ne sera dorénavant plus négligé.
2. Désaxé sur le moment, je garderai ancrer à l’esprit les attitudes de non-propriétés dont les enfants ont fait preuve avec leurs cerfs-volants.
Anecdote : admirer un jeune qui fabrique soigneusement et inébranlablement son cerf-volant, pour le retrouver cassé par l’un de ses amis ne dérangera sous aucun prétexte son propriétaire.
Je reste à penser que la fraternité originelle qu’il existe entre ces enfants est (donc) bien plus forte que tout le reste qu’il soit.
Qu’est-ce qu’il est intéressant de voir et plus, comment ça se passe ailleurs...
• That was great!
1. Au deuxième jour. Arrivé à l’atelier, j’ai été R A V I de découvrir un nouveau cerf-volant réalisé par un enfant et en mon absence, mais qui plus est :
fabriqué différemment de la méthode que je venais de mettre en place !
À juste dix ans, un garçon s’était employé à utiliser un bâton d’encens qui se consumé pour reproduire une forme de thermocollage sur les plastiques.Quelle récompense !
2. Du jamais vu auparavant. Opposé à la barrière de la langue, de petits yeux me parlaient.
(…) Une attention très particulière, une envie de réussir, de comprendre davantage, timidement de s’essayer au procédé de soudage.
Ça se (re)sentait, il a émané des enfants et aux cours des deux semaines des quelques choses, que l’on ne croise pas à tous les coins de rue.
Au cours de l’événement j’ai littéralement dégoté trois champions !
Un leader cerf-volant a été choisi au suffrage démocratique pour (essayer) de continuer.. voir conclusion.
• Conclusion
Un début périlleux, un nouveau concept de cerf-volant, de nouvelles expériences de travail avec des enfants.
Tout est bien qui finit bien et le projet à prit du galon.
Ce nouveau modèle de cerf-volant s’est avéré idéal et plus simple dans sa conception.
Pour la suite des événements, je pense garder ce modèle uniquement en sous le coude, car je trouve ces cerfs-volants ennuyants.
D’accord ils volent bien (haut et loin), mais les intentions et regards des jeunes ne sont pas les mêmes qu’avec des cerfs-volants flottant à quelques mètres de leurs têtes et dépendant du comment les joueurs les mènent…
À ce jeune leader, j’ai confié mon précieux fer à repasser et avant de continuer ma route.
En effet et toujours avec cette guest house où je créchais, je reste en relation pour que soient vendus de prochains cerfs-volants fabriqués par les enfants de l’orphelinat.
À suivre…
Un coup de chapeau à Rémi ! Un vadrouilleur que j’ai intégré aux ateliers, qui m’a donné de sacrés coups de main (et moraux), et avec qui d’intéressantes idées qui ont abouties !
I Believe we can Fly ! un projet éco-ludique.
Ateliers, décembre 2014.
Julien Thomas
• Album photo – cliquez sur l’image pour voir les photos !
Au cours du dernier atelier jeu avec les cerfs-volants, nous étions avec les enfants sur un grand terrain vague à nous extasier. Arrivaient au moment de partir, nous nous sommes tous regroupé autour d’un des jeunes qui continué à faire voler son cerf-volant.. mais très haut et déjà à quelques kilomètres de distance. Entre ses mains, la bobine de fil de couture (subtilisée aux couturières du centre ) continuée de se débobiner à vitesse grand v. Aucune intension ne s’était enclenchée pour ramener ce cerf-volant à la maison, mais le laisser partir, le chercher dans les nuages, qui monté, qui s’éloignait et avant que la ficelle finallement ne se casse…
Ci-contre : article de ma précédente (décembre 2012) venue dans l’orphelinat – ici.
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