Reprise en solo – Direction poste de frontière Laos / Thaïlande

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Dernier article en direct du Laos

(Deux semaines de voyages et beaucoup de choses.. Il y a donc un peu plus de texte pour ce post).
Rendez-vous en fin de page !

Voyager à deux (auquel j’ai participé à trois reprises depuis ce nouveau départ) n’a pas grand-chose à voir avec un voyage en solo.
Rien ne pourrait les définir. Ils s’appréhendent bien plus d’après moi, au fealing et à l’expérience.
Et ils seront au final : Tout bons, ou tout mauvais !

Est-ce qu’il n’est pas ennuyeux de voyager seul ?
Personnellement, je vous répondrai que : Non.

À quelques jours du prochain poste frontière pour mon retour en Thaïlande, je reprendrai une expression très habituelle de ce prochain pays, qui pourrait bien quelque part définir, ce dernier point évoqué à l’instant : « Same same, but different ! »

Avec plus de battement cette année et d’expériences en voyage, je peux vous affirmer qu’à la vue de ces deux « balades » concrétisées, le Laos est tout simplement : Au delà de mes espérances !!

• Sur les routes qui me ramèneront en Thaïlande

Voyager au Laos à la découverte de ses routes, il y en a pour tous les gouts. C’est la même chose un peu partout, mais … Ici, je sais pas vraiment comment expliquer

- Disons que pour ceux qui cherchent à aligner des kilomètres avec une GoPro accrochée sur leur machine, à manger de la poussière, il y a
- Ceux qui sur ces mêmes routes, profitent du paysage et seraient à l’affut de quelques endroits sympathiques, il y aussi
- Ceux pour qui l’aventure n’a de gout que quand on doit se dire :
« Là où je suis maintenant, ça m’étonnerait qu’il y ait un tracé Google Maps, et encore avec le Satellite ? Peut-être en zoomant un max !? » Il y a toujours

Une façon de voyager à chacun la sienne, du moment qu’elle nous plaise, qu’elle puisse arriver à nous faire vibrer d’adrénaline débordante et que bien plus que tout ; que notre esprit et nos idées puissent se pencher sur autres choses.
Un tout qui se fait avec du temps, des envies, du challenge accordé et personnellement de la passion.

Bien plus friand des chemins que de routes, je me suis rendu compte cette fois-ci, que « cette façon de voir les choses et de les faire » ne doit pas être quelque part, LE moteur du voyage.

- De très surprenantes scènes le long de mes chemins (pour ne pas dire « sentiers » ;)) de traverses, que l’on ne peut imaginer voir sur une route normale.
Ou il est tout à fait possible de trouver des cadres tels que cette photo en tête d’article, ou celle-ci par exemple.

- Des axes routiers qui ont finalement dû être empruntés et quelles surprises !? Pour la majorité disons, « en cours d’élargissements » où l’on est amené à croiser pas mal de camions, vous envoyant des nuages de poussière comme il est difficile de se l’imaginer pour une tierce personne.
Mais de belles récompenses quant à la vue de panoramas aussi grandioses que sur le Mékong (partie de mon itinéraire) qui s’offraient à la vue de tous seulement à quelques mètres du bas coté. Un Mékong qui n’est autre ici même, qu’une frontière naturelle séparant ce pays du Laos et celui de la Thaïlande. Une frontière complétement perméable (et) « attirante », par ces villes voisines qui ne sont qu’à une centaine de mètres à vol d’oiseau, délimités par ce virtuose fleuve d’Asie. Des berges qui sont loin d’être conseillées à fréquenter de nuit (camping – du moins) à la vue de business potentiels entre ces deux pays, mais d’un cadre à demi-sauvage surplombant légèrement cet axe ou s’éparpillent ilots, légère végétation et oiseaux résidents de ces lieux, nous offre de pu*****de scènes aussi bien en fin de journée qu’au petit matin, un tout agrémenté part quelques braises rougissantes …

- Je ne parlerai pas de chance mais bien plus, là encore de fealing et d’expériences de voyages qui peuvent nous conduire dans des cachets tels que ces derniers. Il m’en va de même dans mes arrêts aux portes de diverses structures, comme les sites religieux par exemple (au moins un par « ville »).
Dans l’un d’eux, hormis le souvenir de ces magnifiques peintures
(les plus belles à mes yeux), la rencontre avec le peintre à l’œuvre et ce fameux « Bouddha Égyptien » comme je l’appelle, ne sont pratiquement rien, à côté de cette anecdote que je vais vous raconter :

(Essayions d’être bref et concis.)
Nous sommes en après-midi et sous une chaleur à n’en plus finir se sont quelques enfants du village, les voisins de ce temple qui viennent s’y retrouver très certainement quotidiennement et pour le coup, regroupés et abrités ensemble sous un bâtiment de ces lieux.
Comme souvent ce sont des rires francs que l’on entend à leurs côtés ; mais cette fois-ci non-pas à jouer ensemble, mais devant un lecteur de DVD portable (c’est encore rare) et donc en train de regarder un film. Il ne me fallut pas longtemps pour tendre l’oreille et partiellement reconnaitre au loin, une mélodie qui pouvait m’être familière. Une approche très intriguée et encore plus à l’écoute de ces nouvelles voix incompréhensibles qui s’en suivirent*. Une intense intention et attention de curiosité, qui après quelques mètres finit par m’achever, complétement déconcerté à la vue des premières images … Avant de me retrouver moi aussi à l’encontre de ce petit écran, à la fois captivé mais bien plus que tout : Bouche bée !

Nous sommes au Laos, dans un village pratiquement perdu au beau milieu de mon itinéraire de voyage et il a fallu que je tombe non pas sur le Seigneur des Anneaux, un épisode de Dragon Ball Z ou pire encore : La Roue de la Fortune Thaïlandaise ! Mais sur un film de l’une plus grandes figures
(et symboles) cinématographiques du monde, aux intentions extrêmement bien définies où il veut tout à la fois faire rire, émouvoir et faire penser :
Du CHARLIE CHAPLIN ! …………..

* NB : De ses films qui normalement son mués, disposent au moins au Laos et en Thaïlande (c’est quasiment la même langue) d’une voie off, disons « plus explicite » que celle de la pantomime pour les habitants d’Asie – En espérant qu’un jour, cet élément substitué arrive à prendre sa place

PERDU au milieu de nulle part en pleine campagne retirée, nous étions tombé Sean et moi (article précédent) sur un paysan comprenant et parlant très mal l’Anglais. Mais au contraire et haut la main la langue Française ! (LOL) Nous avions mon collègue et moi, évoqués « une sorte de bénédiction » …
Ici, cette scène avec Charlie c’est là encore : Same same, but different !!

• Petite parenthèse sur le langage (et petit coup de gueule ^^ )

Voyager de pays en pays et devoir systématiquement s’initier aux basiques d’une nouvelle langue ?

Je peux comprendre qu’il puisse être barbant de devoir réapprendre, chaque mois, voir chaque semaine, certains mots et expressions dans une nouvelle langue. Mais, quand certains me font la réflexion que d’anticiper un voyage à l’écart du panel touristique pourrait être difficile voir impossible (simplement en ville), car très certainement l’Anglais ne serait pas compris … (lol)

Je vous pose la question : Le Voyage est-il quelque chose de facile ?
Non – Sinon ça se saurait

- Faire l’effort de commencer à : Pratiquer une nouvelle langue est en elle-même un réel ticket d’entrée pour le pays que l’on a envie de visiter!
- Je reste plus que persuadé qu’il est bon d’essayer d’en faire autant, si l’on se veut être un Voyageur …
- (Une dernière chose.) Des personnes expérimentées que certains d’entre nous sommes, pourront être amenés à vous dire que « voyager » est basé avant tout sur : l’échange.

Les locaux (comme au moins dans les Guest Houses) sont généralement ravis de répondre à nos questions linguistiques ainsi que toutes en tous genres, concernant leurs pays.

Dernier point du côté linguistique : Referez-vous bien plus à une personne du coin pour ce genre de questions, qu’à un guide de voyage…

Si l’on en a envie, que l’on est bien dedans et accoutumé, je pense qu’il y a toujours moyens d’arriver à se faire comprendre en voyage - Encore faut-il que l’on arrive à être écouté

• Le meilleur pour la fin ?!

Incontestablement pour celui qui l’écrit : Oui !

Mon plus beau souvenir, que je prends comme argent contant durant mes dernières 24 heures avant de devoir quitter le Laos.

- au beau milieu de nulle part pour ne pas changer -
(…) Un garçon et une fille, deux jeunes enfants après quelques moments passés à leurs côtés pour lesquels cet intense au revoir, prit forme lorsqu’aux sourires charmés, s’envolèrent de leurs petites mains les quelques bisous portés à leur bouche.
Compréhensibles par toutes les personnes présentent, s’en suivirent de petits gestes de ma part..
Et il était temps de partir (…) direction la Thaïlande.