I Believe we can Fly! project. Kite in progress. NGO Via Del Campo, Sihanoukville - Cambodia #theta360 - Spherical Image - RICOH THETA
Après une semaine de battement suite au premier événement du projet I Believe we can Fly ! à Sihanoukville, c’est au côté de l’ONG Via Del Campo que les nouveaux ateliers commenceront. Leur école accueille des enfants habitant dans la plus importante communauté bidonville de Sihanouk’.
Une toute nouvelle expérience dans un univers que j’avais fréquenté pendant mes voyages en Asie du Sud-Est, mais jamais intégré.
Les journées ont été productives, enrichissantes, géniales pour les enfants, le projet et son porteur !
Quotidiennement de nombreuses petites mains s’affolées et les enfants se disputés même pour participer activement. Avec peu de temps pour souffler* les premiers résultats ont été brillants.
Plus de 10 cerfs-volants ont été fabriqués et j’ai été ravi d’y compter le plus grand cerf-volant encore jamais réalisé.
Deux garçons ont assouvi leur envie de fabriquer leur grand cerf- volant et en moins de 2 heures celui-ci été pratiquement terminé.
Il mesure 1.60m sur 75cm de haut !
Plus d’expérience en tous genres et d’assurance (ça doit me rassurer de l’écrire… font dorénavant partie de mes compétences.. des clefs essentielles.. à beaucoup de choses.
* porter de l’attention à tous azimuts, répondre aux « Juliannnn!! », courir pour aider, tailler les bambous, prendre des photos, etc.
Rien qu’à la fin de notre jour-1, nous avions déjà notre premier cerf-volant !
Deux groupes d’écoliers ont participé au projet – matin et après-midi (3 heures par demi-journée).
Ici comme ailleurs, il me fallait jongler avec des enfants qui :
- Déboulent avec leur jouet à la main pour voir ce que je fabrique avec leurs copains et qui souvent repassent.
- Viennent rechercher…. S’assouvir de leur curiosité.
- Profitent d’un moment d’inattention pour embarquer les baguettes destinées aux cerfs-volants.
- Veulent commencer leur cerf-volant.
- Ne sont plus intéressés.
- Doivent finir leurs parties de billes…
- Viennent participer de l’extérieur du centre
Et la liste est longue.
Loin d’être l’anarchie générale, je parlerai d’activité extrascolaire dans ces centres pour enfants défavorisés – made in Asia !
L’attention, la motivation et la débrouillardise des groupes
se sont révélées E X C E P T I O N N E L L E S
(pas tout le temps et quel dommage…)
Après la réalisation de quelques cerfs-volants, il ne nous rester plus que de petits plastiques qui attentaient d’être utilisés. Les jeunes ayant bien compris le procédé de fabrication (plus les matières sont petites, plus c’est long) m’ont indiqué qu’il nous fallait maintenant retourner ramasser des plastiques !
Elle a fait le tour de l’école cette expression, sortie de la bouche des participants.
Seul hic à l’événement : Le professeur Cambodgien chargé de superviser les ateliers (encadrement / discipline, m’épauler, traduire, etc) était inexistant. En quelques jours, l’assiduité des enfants qui avaient mordu au projet.. c’est dissipée.
Un atelier aux retombées très intéressantes et toujours, les enfants sont et ressortent un peu secoués aux vues de mon diaporama et prestation. J’en avais la chair de poule entre cette place maitresse à leurs côtés, les nombreuses questions du directeur qui a fait partie des interprètes et un ressenti de nouvelles énergies.
Aux suites de nos semaines de complicité et plus, un message a réussi à être véhiculé auprès des enfants.
Réaliser de petites interviews à la suite de ce même atelier serait super intéressant !
À la fin de cet atelier sensibilisation écologique et environnementale, nous énumérions les différents objets qui pourraient être possible de fabriquer avec des matières plastiques. J’ai dorénavant sous la main une vidéo-tutoriel de fabrication des fleurs (toujours à partir de plastique) - Merci Vincent Pageault !
La sonnerie de fin de cours venait de retentir qu’en un clin d’œil deux enfants se sont précipités sur quelques plastiques pour mettre en pratique ce qui venait de les éblouir !
Nous les observions de près avec le directeur.
Inébranlablement ils ont assouvi leurs soifs de curiosité, puis ont tout laissé tomber pour retourner jouer avec leurs copains.
Entre le directeur et moi nos regards pétillés de complicité, puis quelques fous rires ont éclatés avant que nous en retournions à nos respectives occupations.
Le directeur a été enchanté du projet. Je suis ravi d’avoir pu et sur demande, laisser ma patte dans l’école :
- Réalisation d’un grand cerf-volant qui a trouvé sa place sous le préau !
- Réalisation d’un super dessin pour accompagner le projet de repeinte d’un mur destiné aux écoliers !
I Believe we can Fly ! un projet éco-ludique
Ateliers, janvier – mars 2015
Julien Thomas
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Article de presse VIDICI – La suite du projet au Cambodge
Merci à Spid17, Jean-François et Laurence mes amis et voisins, pour leurs sacrés coups de main lors de la création du site, de leurs efforts en tous genres pour que je puisse dorénavant l'administrer aisément :-)
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Merci beaucoup aux personnes, qui aux débuts, ons partiticiper ohhhh re-lecturent !
2 Responses to Un bidonville et une école, le projet frappe à leurs portes
Bravo JULIEN…….
Après le Laos 1 mois , j’irai au Cambodge également 1 mois Avril
Et j’espère bien te revoir et apprécier ton engagement envers ces enfants
Je t’ecrirai plus précisement
Amicalement Alain
Bonjour Alain, tiens moi au courant quand tu seras au Cambodge et au plaisir de se revoir