Bluesky-travelCarnet de voyages de Julien Thomas

Vous trouverez sur la carte interactive de l’article, le tracé approximatif de ce voyage.
(Quelques icônes sont assignées en rapport avec les paragraphes ci-dessous).

La suite d’une belle aventure …

L’Australie ! L’Australie pour 365 jours.
2009, que du bonheur
Le Pays des Kangourous ou celui « du rêve » pour certains.

En voilà un article qui va être long !! Mais je ne vous en voudrai pas, si vous n’allez pas jusqu’au bout

Beaucoup, beaucoup de choses pendant une année et pour un seul article. Je vais donc faire de mon mieux pour amener l’essentiel.

Un rêve … dont je rêve encore et que j’aimerais refaire. Celui de continuer cette « balade » durant
laquelle j’ai commencé à découvrir l’incontournable et prendre mes repères d’aventurier que je suis devenu, à travers un sacré panel d’événements.
Le pays de « mes premiers battements d’ailes » si je puis dire

Entre les zones idylliques pour chacun, les villes attrayantes, une population agréable, détendue, fière de leur pays et dont l’expression quotidienne est « No Worries Man » (ça baigne mon ami) … Confère à l’Australie un accueil, une entre-aide, une vie sur le terrain et un bonheur pour les yeux et sensations en tous genres, bien réels !!

9 jours après être arrivé :–)

• Pour vous mettre dans le bain

1. Ici comme ailleurs, à chacun sa façon de faire les choses, de vivre au quotidien, de voyager, etc.

Pour moi et comme pour beaucoup d’entre nous, elle a prit place entre le « camping » dans mon véhicule, l’investissement de mes Dollars gagnés pour un max de découvertes et des emplois occasionnels itinérants.
Une cohérence assez organisée « à la Julien » pour que tout s’enchaine à plein régime, en apprendre autant que cela me botte sur X choses, un Système D dès que possible et (surtout) ne pas perdre quelques jours pour « rien »

Opération réussit !

2. Ici même, il ne pouvait pas y avoir de bon voyage sans un bon véhicule.
Au « détriment » du confort que concède le Van, j’ai opté pour la liberté tout terrain attribuée au 4WD.

Un bon vieux Toyota 4Runner SR5 de 1988 ! (4WD = 4×4)
Une p***** de machine entre les mains, increvable, un super jouet, une pure bagnole almost made for me !
Un super plan déniché pour une misère. Non pas auprès des backpackers (des prix .. des conditions générales ..) mais avec un particulier du type « normal » que j’ai été dégotter à quelques heures en train de Sydney.

Une nouvelle vie pour cette bagnole qui n’avait jamais connue d’étranger et pas rien … Continuellement aménagée et transformée au cours du voyage, le courant est bien passé – lol – J’en ai vu / on n’en a vu de toutes les couleurs !
Découvrir l’Ozi (Australie) concrétisons ce rêve et allons voir ce qui s’y passe.

Moi et la mécanique ? Rien – nada — Zéro !!
C’est comme tout, ça s’apprend (en situation) et ça se pratique

3. Si en France on a la réputation de faire de la bonne cuisine
Les Ozi quand ils commencent à parler de leur pays (et d’eux..) ils ne sont pas faciles à arrêter

Un Australien qui n’aime pas son pays ?
Ça serait une idée grotesque …

Bien des mérites qui nous rappellent :
L’eau turquoise de la côte Ouest, l’étendue de la biodiversité dut aux différents climats, les parcs nationaux et leurs bienfaits, la pêche, le surf, les dauphins, ACDC, j’en passe et des meilleures.

Des choses que beaucoup d’entre nous convoitons et que l’Australien aime vivre au cours de ses escapades, vacances ou voyages dans ce pays qui s’y prête !

Multitudes d’aménagements et état d’esprit sont solidement ancrés dans les quatre coins du pays.
Un ensemble qui rend ce genre d’excursion (pour nous et eux) agréable, facile et « sans danger ».
Par exemple : L’eau courante est en libre-service dans les stations essences afin de remplir les jerricanes et des douches sont souvent à disposition – principalement pour les routiers. Le camping sauvage est légal à quelques kilomètres des villes.

Quelles chances pour nous aussi de pouvoir allégrement profiter de « ces points relais » et de cette façon d’être / de faire les choses qui leur est propre !
À nous de jouer le jeu selon leurs intérêts et respecter pour continuer à pouvoir profiter de ces entités.

- En espérant que cela dure ! -

• De Sydney à Byron Bay

1. Après quelques mois de préparatifs en tous genres, l’heure de quitter la région pour un premier départ à « la découverte de l’Australie » (whouahou !! – Enfin !) commença en compagnie de 4 autres
backpackers et tous de nationalités différentes.
Un mix d’enfer ! – mais …

Tenir à cinq dans mon « petit » 4WD ?

Et après quelques semaines « d’aventures partagées »
nous avons reconnu de nous être trompés
et finalement donc, de tous nous séparer …

Avantage certain d’être à plusieurs = Diviser les frais.

2. Après la découverte des mes premiers parcs nationaux ainsi que quelques embrigadements (déjà !)
sur de gros cailloux arrive la partie littorale et donc la plage !
- Une réaccoutumance de la dernière chance à ses plaisirs – maintenant j’en démords plus !
- La découverte du surf – avec la planche que j’avais récupérée, alors qu’elle attendait l’éboueur !

- Et surtout le début d’une utilisation concrète
de mon 4WD (bien plus que de bouffer du bitume ..)
C’est à dire découvrir et me familiariser à conduire sur le sable, grimper sur les dunes et aller m’y perdre …
(toutes les plages ne sont pas ouvertes aux véhicules)
Quel régal, quel bonheur !

3. Byron Bay, la cerise sur le gâteau pour ma dernière étape le long de la côte Est.

La ville de Byron ? Bof
Son club de parachutisme ? Ouais !

Quelques semaines passées dans les parages
(la saison des pluies arrivée – f*** !!) toujours en
camping sauvage le soir et la journée à l’aérodrome !

Une 20aine de sauts durant cette année et mon brevet A de parachutisme obtenu ici même.
Mais aussi l’ouverture du petit snack « Chez Julien » dans le club, en compagnie du staff et des touristes qui venaient passer leurs baptêmes – 3ième plus gros club d’Australie s’il vous plait ! 

Le créneau, le matériel, le fun, tout était bon et il y a eu la bonne idée (Merci Val !) avec croques-monsieurs, crêpes maison, hamburgers poulet, pizzas, tartes aux poireaux à l’ocaz, etc.
Bref on c’est tous fait plaisir et le gérant n’a trop pas rechigné à me laisser carte blanche et sans frais (hormis la bouffe)
en échange de bons services rendus et pour compenser au pauvre distributeur de chips et M&M’S

Man is small, why fall ? Sky is call, that’s all !!

- Les Ozi et la cuisine ? Un souvenir bien drôle pendant que j’étais en train de monter une mayonnaise et cet Australien qui vient me demander pourquoi, j’utilisai autant d’huile ?? (Eh oui, c’est gras la mayo !)

Beaucoup de choses que j’aurai pu évoquer pour cette « première partie » mais pour faire court et sans oublier un passage par Nimbin
Disons que l’Australie ça commençait super bien !

Et c’est maintenant qu’on prend la tangente, direction *I N  L A N D  !!

• De Byron Bay à Birdsville

Donc *dans les terres !! Voilà le moment où ça commence à devenir intéressant / palpitant 

- Tout bonnement Incontournable -

La découverte du inland aura était ma zone géographique (donc à l’écart – profond – des villes)
la plus parcouru pendant mon voyage.
Végétation et population bien différentes de la précédente côte Est ; le temps d’une initiation aux pas à pas et d’une mise en jambe (d’enfer !!) avant de découvrir une partie du rêve – ça commence par …

Le lexique !

1. Country side = Campagne
Découverte des terres bien moins fréquentées que le long des côtes du pays et des scénarios à portés de tous, car nous circulons toujours sur une route goudronnée.
D’étranges sensations quant à un arrêt inopiné (comme nous l’avons tous fait) en plein milieu de la route, se sentir
« seul(s) au monde » sur des kilomètres à la ronde et crier frénétiquement en tournant sur soit même

Il n’y a donc RIEN sur ces moyennes de 150kms nous reliant
de ville en ville et de stations essences en stations essences.

Plus on s’enfonce dans les terres, plus la végétation devient aride, plus les paysages changent et une terre qui passe à cette couleur rouge « propre » aux terres Australiennes.

En accord avec mes intentions d’en profiter un maximum sans considérations et surtout en accord avec ma 4WD ! Les routes goudronnées ça commençait à me gonfler (grave !) et de part mon « itinéraire défini » il était temps de prendre la tangente, là ou les 2 roues motrices sont généralement défendus de s’aventurer – à moins d’être bien averti !

 2. Outback ! (Bush) = Cambrousse !

A proprement dit, l’outback se définit par
une route non bitumée
Et une liberté « absolue » …

Une campagne profonde avant d’arriver proprement dite dans la cambrousse, sont globalement définis et indiqués comme « accessibles » par des guides / cartes routières spécialisés.

Pas grand chose à y faire par ici à part rouler, s’arrêter, observer, ressentir, faire des détours …
Panoramas déconcertants, scénarios, atmosphères, sentiments et émotions ressenties, etc.
Ne sont pas vraiment les mêmes sur une route bien bitumée…

Alors que l’on roule sur cette même piste depuis quelque temps, il est assez bluffant de devoir en fait se fier aux tracés des précédents véhicules (pas d’autres choix) pour s’assurer de rester sur la bonne « route » alors que l’on suit bonnement sa carte / son guide

Bref, une bonne tornade ! Et genre on peut refaire la topographie de ces coins perdus ^_^

A l’approche du vrai outback, de ces sub-divisions de routes de plus en plus fines et de moins en moins larges, il est régulier de trouver les bas-côtés habillés de caillasses de toutes tailles. Celles-ci pourraient parfaitement convenir à une extravagante sortie de la route en mode 4×4 – aventure, afin d’accéder aux hauteurs de collines que l’on pourrait apercevoir au loin.

Disons s’y stopper pour la nuit, se délecter à des cadres extraordinaires et y apprécier le coucher de soleil sur ces terres rouges.

Quel bonheur …

De ces différents endroits je ne vous cache pas qu’il n’est pas bon de tomber en panne …
Un challenge bien réel qui sera destiné à ceux qui on un 4×4 et qui savent pourquoi ils l’on acheté.
En van on n’a pas le même confort et avant tout les mêmes envies (le Van 4WD ça existe aussi !!).

3. …..  ET  ……  ET ……  ET …… ET …… ??? !!

Le meilleur pour la fin !!
Pour vous donner une piste …
- I   L O V E   M Y  4WD -
(qu’est-ce que j’ai pu le dire…)

• 3. The Simpson Desert (Parc National)

La country side, c’est pas l’outback et encore moins le désert …

« Un petit aparté (rien de méchant) pour le glorieux backpacker qui se vante haut et cœur d’avoir lui aussi traversé le « désert » …  Surtout sur une route goudronnée !! - mdr ! »

- La plus fantastique et majestueuse expérience jamais vécu ! -
6 jours 5 nuits et une traversée de désert en solitaire.
500 à 600 km de sable et quelques 80 dunes franchises.

« Allo Maman ? Tu sais la distance de chez vous à Paris et bien je l’ai faite mais sur du sable … »

Je ferai simple car il n’y a pas grand-chose à raconter le long de cette longue route
ÇA SE VIT !

- 160 Litres d’essence au départ (dont 80 Litres sur le toit …)
- Un mat + drapeau ajouté au pare-buffle
(pour éviter les risques de collisions entre deux 4×4 qui arpentent une même dune dans le sens contraire)
- Un moral avant et pendant : EN ACIER TREMPÉ !
(et encore le mot et faible)
- Quelques pièces de rechange pour la voiture.
- Circuit emprunté : « The French line »
- Des pattes et du ketchup pour pas changer !
- Une certaine poignée de mains avec un Ozi, le jour J de cette grande aventure qui me restera gravée en mémoire.
- Une même musique écoutée quasi en boucle pendant le trajet …

« Je suis dans le plus bel endroit qu’il m’a jamais été d’être …
Je contemple. Je contemple cet incroyable horizon qui m’entoure à perte de vue ! Mais aussi (je suis sorti de la piste) les traces de passage de ma voiture, le long du sommet de cette énorme dune où j’ai décidé de stopper pour aujourd’hui.
Pas un nuage à l’horizon et un soleil hors normes descendant lentement sur cette longue dune quasi immaculée sur laquelle sont dessinées ces naturelles « vagues de sable » produites par le vent.

Une simple casserole de pâtes entre les mains, j’observe, je contemple …
J’en profite, pour cette dernière nuit et en plus ce soir c’est la pleine Lune ! »

La petite vidéo qui va bien

(…)

Et des retrouvailles avec « la terre ferme » qui commencèrent d’emblée par la découverte d’une large source d’eau chaude, après cette petite semaine torride!
L  E     P  I  E  D   !

(Merci Xav pour l’info désert – je prends !!)

Positiv’ Vibration ! Oh YEAH !!

Tout ça c’est bien joli mais, hormis une infaillible confiance de soit, de la graine de folie et une prise de risque évidente … Disons que s’il devait y avoir une panne, un problème, etc.
La dépanneuse du coin c’est l’hélicoptère !

• Passage par Darwin et région du Kymberley – suite et fin !

Le temps de renflouer les caisses à Darwin (toujours en cuisine), découvrir les fameux parcs nationaux du Northern Territory (territoire du nord) un peu de parachutisme au passage et un dernier périple de quelques mois dans la région du Kymberlay pour en finir (hélas) avec l’Australie.

Et puis le territoire du Nord, c’est là d’où le didjéridoo come from !
Un instrument de musique ancestrale que je pratique depuis quelques années. Un passage ici même m’a permit d’en acheter un vrai de vrai pour compenser à celui que j’avais acheté en bord de plage en France et emmené avec moi

Enfin bon voila c’est finis !!
Je zap cette dernière partie car
ça pourrait être encore long …

Et merci pour les courageux qui on lus jusqu’à la fin !!

Un challenge bien réel que celui de l’Australie, un rêve pour beaucoup et « quelque chose » qui peut être dur à encaisser sur le terrain (barrière de la langue, expérience pro, débrouillardise, etc.)
Un ensemble qui en contraindrons certins à devoir réajuster leurs billets de retour … (et oui …)

(du 28 Janvier 2009 au 28 Janvier 2010)

I loved all that shit man !

Y a un truc que j’ai aussi appris aussi là bas :
« La composition de l’eau (surtout dans les lacs) subit de réelles modifications dues à nos applications massives de crèmes solaires. »
À méditer …