• Ça sent la fin d’un nouveau projet réussit
Et pour commencer, je suis ravi que les derniers ateliers aient intégré l’Association de Bienfaisance : Pour un Sourire d’Enfant.
Crée en 1996, celle-ci s’exerce à :
- S’occuper d’environ 7000 enfants au Cambodge.
- Donner un travail à environ 600 personnes.
- Travailler avec beaucoup d’écoles publiques.
Pour la reconnaissance de ses actions, l’association reçoit en 2000 le Prix des Droits de l’Homme de la République Française.
Et.. voici l’histoire d’un Taillebourgeois, jeune freelance qui intégra avec son projet éco-ludique l’une de leurs écoles à Sihanoukville !
• Un nouvel événement, de nouveaux challenges
Les groupes d’enfants de la classe ECAP (Extra Curriculum Activity Programm) étant trop jeunes pour fabriquer des cerfs-volants, j’ai dû rapidement rebondir afin de mettre en place des ateliers de fabrication de fleurs – toujours à partir de plastiques recyclés, bien sûr !
C’est encore entre les regards enfantins et étroits des habitants voisins de l’école, qu’avec les enfants nous avons commencés notre première activité : collecter des déchets plastiques.
Toujours sous la forme d’un jeu, l’époussetage liquide et énergétique des sacs et emballages à nettoyer, nous a permis de continuer à nous amuser (et c’est très important) tout en avançant dans le recyclage de nos matières premières.
• À la suite du premier atelier de transformation des plastiques
Nous avions nos premières fleurs, avec lesquelles nous avons pris beaucoup de plaisirs à les accrocher aux cheveux tressés des écolières, sur leurs fronts en guise de diadème, à des sandales et sur quelques poignets.
Qu’est-ce que c’était mignon !
Comme partout, l’intérêt qu’ont les enfants à ce que vous venez mettre en place est très présent jusqu’à ce qu’ils soient rassasiés de cette nouvelle activité, et avant de commencer à faire ce qu’il leur passe par la tête : reprendre leur jouet laissé dans leur poche, déguerpir pour retrouver leurs copains, faire n’importe quoi avec les outils du projet, etc.
À ce stade rentre en jeu le rôle du professeur en charge des ateliers / des cours normalement quotidiens : l’interprète.
Ici même je l’ai trouvé bien trop laxiste en mémoire de l’investissement et de la régularité des professeurs – interprètes des précédentes écoles intégrées par le projet.
Et au final les enfants participants.. ce sont beaucoup.. beaucoup.. amusés à mes côtés.
Néanmoins, la créativité de certains a brillé :
- Un vieux pot de fleurs qui trainé c’est retrouvé ravivé d’une fleur plastique, plantée avec une paille qui trainée.
- Lorsque certains ont présentés leurs fleurs fabriquées de différentes couleurs – en diversifiant les plastiques utilisés !
Le professeur en charge de superviser les ateliers, très occupé à son travail administratif durant le projet.. a eu la bonne idée d’accrocher les plus grosses fleurs dans sa salle de classe
• L’atelier Sensibilisation Écologique et Environnementale,
La dernière étape du projet c’est très bien passée !
Pour ce septième événement du projet I Believe we can Fly ! durant ces huit derniers derniers mois et dans deux pays, notre diaporama a de l’impact.
Après avoir passer quelques photos nous remémorant le ramassage des matières plastiques, les rires prononcés et doigts montrés des enfants se retrouvant sur les clichés s’arrêtent net, lorsqu’ils découvrent bien assis d’autres photos de zones surpolluées de ces mêmes déchets que nous avons ramassés.
Avec différents médias représentatifs du 7e continent (plus proche du Cambodge que la distance qui me sépare de la France…) l’étonnement sans réponses est présent et une passerelle se met en place entre ce qui nous a amusé, ce que nous venons de voire, ce que les enfants garderont dans leur classe et plus encore.
Je présente aussi 2 dessins animés Cambodgiens qui ont pour thème la pollution de déchets, quelques conséquences sanitaires et quelques alternatives.
Au-delà des images animées que les enfants dévorent (sans aucunement se préoccuper du sujet), les questions que j’indique à poser du professeur aux enfants sont capitales, pour que les enfants restent attentifs et participent, tout de suite.
Âpres une prise de conscience que des animaux meurent de nos gestes insalubres (et qu’il faut bien que l’on mange !), une écolière nous a annoncé qu’elle aimerait continuer à fabriquer des fleures mais pour les vendre dans sa communauté !
Bien entendu, l’une des clefs pour qu’une même action soit continuée, est de gagner de l’argent de ces nouveaux produits up-cycled – we know this!
Le gouffre qu’il existe entre nos connaissances
(environnement, pollution, dangers, etc.) en France et en Asie est important – et donc encore plus pour des enfants.
Tourner le problème sous la forme d’un jeu éducatif, parler avec leurs mots, utiliser le pas-à-pas, se référer aux endroits qu’ils connaissent (avec de brèves allusions aux canaux d’écoulement…), tout un tas de choses et j’en passe, pour lesquelles et avec le professeur en charge
ont a bien assurés !
I Believe we can Fly ! un projet éco-ludique.
Ateliers, mai 2015
Julien Thomas
• Album photo – cliquer sur la photo pour consulter l’album !
Bien plus que la volonté de bien faire, je reste à penser que les objectifs humains pour influencer ce genre de projet sont :
- de se mettre au niveau des personnes concernées
- d’outrepasser l’aura chaleureuse des sourires des enfants, leurs merveilleuses attentions dont ils nous gaveront et bien d’autres choses.
- de créer un lien particulier, unique.
- j’en passe…
Par le jeu, faire passer un message : C’est possible !
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