* Vous pouvez cliquer à droite de la photo - tête d’article - pour visualiser le dernier trajet parcouru *
Dernière ligne droite au Laos
Si j’avais tapé cette dernière ascension de plus de 1 000 mètres pour me rendre à Phonsavan, cette même route sur mon chemin de retour c’est fait au contraire, « en roue libre et les mains dans le dos » quand je n’étais pas debout sur les cales pieds de la moto à saluer les autochtones du coin !
Pour le prochain voyage, j’espère bien avoir un photographe
(ou encore un caméraman..) à mes côtés et sur sa moto, pour photographier mes dires !!
Maintenant, cet article sera le dernier du Laos. Dans quelques jours c’est le retour au Vietnam.
• Quel cadre !
Pour commencer et faire simple : Whaou ! Ça change.
C’est à dire que dans ce cadre montagneux et hormis les touts petits villages (anciennes minorités ethniques montagneuses ?) au travers de cette route juste construite (…)
On est confronté sans égal à de massives zones, entièrement défrichées. Une atmosphère de désolation submerge ces collines, qui ont reprisent leurs formes naturelles et arrondies. Les nuages fumées sont touts aussi présents, courants et multiples au long de ma route, de mes horizons…
Un coup c’est blanc, un coup c’est noir.
Un coup il y a des plantes, de la végétation, des poumons (des arbres), des forêts, etc.
Un coup il n’y a plus rien, tout est BRULÉ.
(Un « type d’ambiance » retrouvé un peu partout, du Sud au Milieu Laos)
Qu’est-ce qu’il en ressortira de ces nouvelles étendues, de ces centaines d’hectares dorénavant mis à nu ?
Qui sait… (Peut-être de l’agriculture ?)
Des « aménagements » au milieu d’ambiances que j’aurais aimé connaitre ici-même, une vingtaine d’années en arrière et hors période de guerre !
Pas grands choses à y faire à part de l’anthropologie ou pour le voyageur que je suis.
Et qui plus est je le répète, des régions qui ont subi l’impact de l’ancienne guerre du Vietnam, des zones (retirées) où l’on peut croiser des équipes de déminages, qui ne se roulent pas les pouces..
*cf photo : Le terme UXO regroupe les munitions non explosées ou restes explosifs de guerre – UneXploded Ordnance.
• De l’humour
En dehors « du parler », un élément essentiel de Tourisme Responsable ; L’humour quant à lui (de ce que j’en comprends) et bien plus que présent sur le terrain. Il est aisé de repenser à cette expression très qualificative de ces pays d’Asie du Sud-Est, qui n’est autre que : Les pays du sourire.
Une formule qui n’est pas sans appel au rire et à l’humour de tous.
Des structures de langages « simples » (le Français était une langue plus que très beaucoup perfectionnée) nous concède à quelques phrases rébarbatives pour les débuts.
Beaucoup de fous rires partagés avec des mots simples traduis en Français par (par exemple) : Boire alcool de riz, motobike, (gestuelle d’accélérer), (gestuelle de tomber), NO !!
Rajoutez-y une bonne d’ose d’expression, de la gestuelle et un œil à moitié fermé quand on mime notre action de conduire la moto
Et ça passe à coup sûr ! Une base sympathique, facile et efficace.
On blablate avec des gens attachants qui, que vous le compreniez ou non, iront très naturellement (comme nous le ferions nous aussi) ironiser en ville et comme en campagne, quand un personnage à l’allure tout du moins étrangère, fera son apparition.
Mais à la différence certaine, de bien des personnes de nos pays occidentaux, rarement (quasi nul en campagne) avec une arrière-pensée pouvant être suspicieuse …
Des différences sociaux-culturelles indéniables
et des autochtones
qui sont loin d’avoir perdu le Nord.
Bien plus « subtile » dans sa forme
L’anecdote d’un homme qui me traduit les dires d’une femme (nous sommes dans une zone touristique).
Après avoir passé quelque temps aux côtés de cette femme et lui avoir acheté quelques denrées, celle-ci s’adressa à moi en Laotien. L’homme me traduit qu’elle me disait très humblement « que j’avais un bon cœur ». Subtilité oblige, cet homme et guide touristique m’informa que l’on nomme régulièrement les touristes, comme des personnes aux grands cœurs et aux gros billets !
:D Nous ne nous rachèterons pas !
Nous avons tous ici présent bien rigolés et moi appris quelques nouveaux mots :)
• Pour finir
- Plus on voyage et plus on n’en n’apprend…
Il m’en aura fallu du temps pour percevoir (et certainement « comprendre ») pourquoi certains enfants, les moins effrayés que je rencontre viennent à mes cotés et m’épier avec attentions.
Hormis cette curiosité que certains d’entre nous détenons,
je suis convaincus qu’à chaque fois et dans le fond, ces derniers viennent fixer mes yeux. Et oui ! J’ai les yeux bleus.
(Simple.)
Un petit élément incontournable et une belle différence
qui en apporte beaucoup.
Un souvenir « similaire » au Cambodge, une belle histoire de nez…
(vous pouvez cliquez ici pour trouver l’article de cette superbe anecdote)
¶
- Voyager pendant 6 mois ou plus, alors que c’est une première expérience ?
- Une parenthèse sur l’amalgame entre voyage et vacances ?
À suivre.
(…) Le Laos ça sent la fin, il est temps de rentrer au Vietnam. Car qui plus est, ma moto commence à tirer la langue à cause de pièces dorénavant défectueuses qui seront bonnes (et grand temps !) de changer dans son pays d’origine où les mécaniciens sont pour moi : Les meilleurs du continent Asiatique.
Je le répète pour les personnes concernées – mise en garde : Certains éléments pour vos deux roues ne peuvent pas s’acheter n’importe ou et même dans certaines villes !
Je ne pourrai que vous faire des recommandations sur mon expérience en voyage au Laos et ailleurs, n’hésitez pas à me demander.
Aujourd’hui, 300kms de route et
2 Litres d’huile y sont passés !
… lol
(12 Avril 2013)
À suivre !
Rendez-vous au Vietnam.
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