Bluesky-travelCarnet de voyages de Julien Thomas

Ça y est :

c’est le départ pour le Cambodge !

Deux bonnes semaines sont comptées jusqu’à ce que le visa n’expire et le timing est dorénavant trop court (cf. précédent article) pour monter un dernier atelier au Vietnam

Environ 500kms me sont à parcourir pour rejoindre le poste-frontière le plus proche en prévision du prochain atelier – à Sen Monorom.

Reprendre la route : j’en ai besoin…

Il me manque dorénavant l’essence même de ce qui m’a poussé à penser et concevoir « I Believe we can Fly ! » : Du voyage !
Qui plus est j’ai encore beaucoup de choses en tête / à faire, auxquelles je pourrai certainement me consacrer au cour des prochaines semaines.

De l’appréhension il y en a : Après 1 an à monter le projet, les réflexes et feelings de voyageur (même si c’est comme le vélo), ça s’égare !

• La reprise en campagne !

Conduire son véhicule est une chose, mais avoir les bons ”réflexes” c’est autre chose..

Gérer son temps au mieux, une décision / erreur à la con et ça peut vous ruiner le moral, vous faire passer un sacré mauvais moment !
Voyager (et comme le reste) : ça se travaille – et au feeling à ma connaissance.

Il n’a pas été question de cramer les étapes au cours de cette reprise et jusqu’à présent (26 novembre – 19h15), tout s’est pas trop mal passé

J’ai néanmoins.. passé ma première nuit à la belle étoile sous de légères averses..!
(et pourtant le temps n’y paraissait pas !)

Ce n’est pas le coup de se mouiller la couenne qui fait mal, mais plutôt de se dire : « Soit attentif à ce qu’il y a autour de toi (comme un toit de secours) au cas où.. »

psssss : comparé à il y a 2 ans, la saison des pluies tarde à se finir….

La convivialité et le dévouement des Vietnamiens que j’ai pu rencontrer sont quant à eux tout simplement identiques aux souvenirs que j’en avais – si ce n’est plus.

(…)
Au début on se (re)reprend une claque en réponse à cette gentillesse et accueil qui nous est offerte, inconcevable de par à mes expériences oversea et qui fait pour ses connaisseurs, l’un des charmes de l’Asie.

D’accord je suis un étranger et il est évident qu’une attention différente me sera portée. Mais le Vietnam à la réputation d’être une grande famille et le culte de l’hospitalité entre les gens du pays est incontestable.

• La moto Bonus !

Après maintes histoires de bricolage et de papiers
maintenant c’est OP !

Après avoir parcouru plus de 10000kms avec la moto et lors de mon dernier voyage, pour cette reprise là aussi : on y va tranquille !

Et pourtant j’ai envie de laisser la moto avancer en roue libre, debout sur les cale-pieds et me laissant porter en toute impunité…
ps : le rodage du nouveau piston suit son cours :p

Sorti de la ville il a été question des premiers ajustements à apporter, l’achat de quelques pièces de pièces de rechange, bricolage, etc…

Bref, là aussi on se remet dans le bain !

• Et le drone !

¶
J’avais déjà voyagé en Asie avec sur le dos : un didgeridoo, puis un bâton de feu qui m’avaient permis (en plus de l’intérêt que j’y trouve ) d’instaurer de l’échange hors des sentiers battus.

Accroché à mon sac à dos le drone est omniprésent à la vue des gens que je rencontre (venant prestement « se renseigner » sur le comment je suis là, avec quoi) et personne n’y porte de l’attention : car on ne comprend, on ne s’imagine pas, on zap.

Temps mieux..!

En ce début de voyage j’ai passé beaucoup de temps à m’en occuper, installé dans différents cafés : remplacement d’éléments trop lourds, agencement des composants, resoudage, bricolage, etc.

Du temps prit pour commencer à comprendre son matériel et ses fils qui partent dans tous les sens, ses lumières vertes, jaunes, rouges….

Si aux premiers abords il n’attire pas trop d’attention, voir son propriétaire le désosser, trifouiller les fils, l’éventrer, découper des plaques d’aluminium récupérées chez le voisin : sa, ça intrigue !

Et bien entendu qu’il a volé à plusieurs reprises pour le ravissement des curieux, qui n’en reviennent pas de voir un bout de ferraille flotter au vent.
L’intérêt est énormissime et le kit FPV – lunettes, le sont encore plus.

Comme toute chose un peu loufoque, au début on n’y croit pas. Mais après quelques reprises (quand je reste plus de 24h), on commence à comprendre ce qui se déroule, qu’elles sont ces images à 40m d’altitude que l’on regarde dans les lunettes.

D’un point de vue pratique : c’est tout comme mes ateliers de cerfs-volants / déchets plastiques.

Si le projet est ma clef d’entrée dans les villes,
le drone l’est dans la campagne !

Merci à Adronaline et Image photo Saintes (notamment pour la GoPro) !

du 20 novembre au 5 décembre 2014