Un coté du voyage qui me plait

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* Vous pouvez cliquer à droite de la photo - tête d’article - pour visualiser le trajet parcouru *

Rencontre d’une minorité
et venues officielles

Toujours à Tad Lo et un « mode vacance » pendant lequel c’est rythmé quelques venues occasionnelles dans un village ethnique (très pauvre, complète autarcie) et plus particulièrement : Les Katous.

Une super info dégotée d’un endroit « intéressant »
et surtout ici même, un projet d’habilitation en cours.
Ça sonne super bien – allons faire un repérage !

Enchanté de cette après-midi passée, c’est une prise de contact qui s’en suivie avec ce fondateur de ce projet aux idées intéressantes.

• Un homme et des envies

Monsieur Vong est donc le fondateur du projet, un Laotien au caractère bien Français.
Un rendez-vous prit et quelques échanges avec une personne qui finit par m’expliquer ses envies et m’autoriser à venir dans ce village quand cela m’en chanté.

Un homme qui depuis quelques années
c’est mit en tête de faire d’un petit village :
Un exemple pour les autres villages du Sud du Laos.

Des actions qui débutèrent en 2007 et depuis 5 ans se sont vues aboutir : un système d’acheminement d’eau plus pompes au village, une citerne, un sanitaire, une école secondaire, une bibliothèque et prochainement une maison pour les professeurs d’école.

Hormis les infrastructures essentielles pour le bon développement, l’objectif de Mr Vong est de rendre le village propre !
Des prises de consciences difficiles à mettre en place, quand ce qui pour nous peut être un fléau, est un quotidien aux yeux des autres.
Par exemple, pendant des après-midi de nettoyage du « site », certains enfants en charge avec leur tuteur (bénévole occidental) ne comprenaient pas pourquoi il n’était pas nécessaire de ramasser les petites pierres et branchages, au même titre que les emballages plastiques – ce qui est « normal » …

Des idées et des envies qui viennent se mettre en place au fur et à mesure. Certaines économies gagnées et réinvesties d’une Guest House personnelle à Paksé qui marche bien et aux intentions préméditées.

Une personne pas tout à fait comme les autres m’a telle dit.
Des projets qui voient le jour, qui entrainent avec eux la légère prise de conscience des habitants concernés et une ambiance de village différente.

Toute une histoire qui commença lorsqu’un couple de voyageurs émus suite à leur visite, adressèrent une lettre à Mr Vong.

« Ne vous inquiétez pas, je dors bien le soir »
restera l’une de ses phrases qui m’interpelle encore.

• Ban Kok Pung Tai (nom du village)

Les Katous sont donc l’une des minorités éthiques du Laos, qui en compte officiellement 74.
Une vie aux bords de routes que je connaissais et dont j’avais l’habitude, dans un quotidien et rythme de voyage qui m’est propre. Mais qui n’a rien avec ici même avec la présence d’un guide officiel – un villageois.

Un homme qui sort du lot, qui parle bien l’Anglais et qui nous a permit à tous, de prendre connaissance de choses qui ne sont possibles d’imaginer.

Par exemples :
- La croyance ici même. Non pas Bouddhiste, Chrétienne ou autre, le village est Animiste.
Un culte des esprits au XXIième siècle qui est toujours présent et qui régit la vie de tous les jours. Shaman, sacrifices, danses et certaines obligations lors d’événements, sont donc des éléments présents dans leurs quotidiens.
- Un culte des morts et des traditions à ces effets, différentes.
- Un revenu annuel en moyenne pour chaque famille qui vient nous frapper, quand durant les interventions du guide nous observons les femmes au travail.
- Des paraboles TV raccordées sur beaucoup de maisons … !!!
Une prise de conscience pour certains, quand on arrive à détacher ses yeux de ce cadre « extraordinaire » quelque part qui est ici présent, pour beaucoup d’entre nous. Des questions et explications fournies qui se réfèrent à une dote de mariage toujours présente. Et qui se voit généralement donc comprendre : Une télévision et sa parabole !
- La polygamie … (sous certaines conditions), etc.

Un voyage ou certains de ces moments, ce n’est pas vraiment facile à expliquer, pas vraiment possible.
Ça se vit.

Un endroit comme bien d’autres, qui à souffert de guerres (fin en 1974). Des conséquences toujours d’actualités où sur les routes par exemple, il est courant de croiser des véhicules de déminages. Et ici même de découvrir quelques beaux trous d’obus, aux portes des nouvelles habitations …
Ou encore, des ogives qui n’ont pas explosées et qui ont étaient gardées, « mises en valeur »

Quelques aller-retours ici même avec généralement à mes cotés différents travelers résidents temporaires à Tad Lo. Des appétits d’authenticité et de curiosité pour ces derniers, qui s’avérèrent bien plus comme des moments de découverte et d’enrôlement éphémère.
« Quelque chose » à seulement 20 kms et dont personne que j’ai pu emmener, n’avait connaissance de telles choses.
Ne pouvaient s’imaginer tomber dans un tel endroit, alors que notre vie de vacance est si tranquille.

Un plus de mon coté après quelques venues précédentes et des habitants qui commençaient à me connaitre, moi et mes faits et gestes :(. Des approches et altercations de ces moments qui évoluèrent tout aussi bien, aux bons grès de mes hôtes.
Je peux vous affirmer que des endroits comme celui-ci arrivent à en surprendre plus d’un et croyez-moi, tous en redemandent.

• Petit diaporama de photos sur site – vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir •
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Diverses « venues officielles » qui s’accordèrent bien plus à l’abstraite du ticket d’entrée en présence du guide, bien plus officiel que moi.
Je projette maintenant d’en écrire un petit article un peu plus approfondi et pour un autre site Internet.