Bluesky-travelCarnet de voyages de Julien Thomas

Le festival de Vat Phou
et un premier Sons et Lumières
dans ce site UNESCO

Après mon départ précipité de Thaïlande par un visa qui allé expirer, c’est tout un voyage qui c’est vu rapidement rebondir et continuer.. par un important festival culturel et annuel pour le pays, à seulement une centaine de kilomètres de mon poste frontière (dans la province de Champassak).
Un bon premier point de chute pour ces quelques jours.

• Le site

Le temple de Vat Phou (ou Wat Phu) est un lieu sacré de pèlerinage pour les Bouddhistes.
Des venues quotidiennes pour certains et annuelle pour tous.

A la même période de chaque années le site rentre en fête pendant laquelle, viennent se recueillir et prier (et bien plus) des Laotiens, ainsi que des habitants de pays voisins.
Situé à une centaine de kilomètres de la frontière Thaïlandaise et un peu plus de la Cambodgienne, son passé historique (colonisation par les guerres, etc.) reste très important aux regards de beaucoup et lui vaut en plus cette année, la mise en scène d’un premier Sons et Lumières.

Un endroit dans lequel sont toujours présentent les ruines d’un ancien temple et quelques annexes. Un site qui c’est vue en 2001 s’inscrire au patrimoine mondial de l’UNESCO, pour néanmoins son témoignage des cultures d’Asie du Sud-Est et en particulier de l’empire Khmer.

NB : Ce temple Laotien est d’origine Khmer (Cambodgienne) facile à reconnaitre quand on a déjà vu la cité d’Angkor ou autre temple Cambodgien.

• Le festival (du 20 au 25 février 2013)

Un ordre de 80 000 entrées cette année et un lieu qui d’un point de vue personnel permet aux familles éloignées de se revoir, aux voisins de profiter pleinement de ce moment unique de détente comme le pique-nique sous les arbres, la baignade collective dans les anciens systèmes d’irrigation du site (barays) loin des champs et des rizières. Hormis l’aspect détente, la venue se veut avant tout spirituelle.

Parsemée aux quatre coins du site, c’est tout une ambiance de foire bonne enfant qui gravite et qui rythme les journées. Des petits exposants (traditionnels à tout marché Asiatique) qui ont fait la route, aux quelques maisons avoisinantes qui en profitent pour arrondir leur fin de mois, aux jeux pour les enfants, à l’élection de « Miss Champassak »,
les stands représentants de boissons énergisantes, bières, denrées de pays voisins, des combats amicaux de Boxe-Thaï et même à la vente de téléphones portables ou de véhicules…

Des scènes contrastés que l’on n’arrive pas toujours à identifier pour un tel événement quand tout au plus, notre regard vient se figer sur celle d’une vache (présentent et « propriétaires de l’enceinte ») qui vient fouiller dans cette poubelle d’osier installée sur un lieu de passage, accrochée à hauteur de bras des visiteurs et donc à hauteur de coup…

• The Legend of Vat Phou

Ce sera pour cette 60ième édition du festival de Vat Phou que prendra place cette année et pendant 3 soirs, un Sons et Lumières (oui oui oui, au Laos !) retraçant les grandes lignes du site de Vat Phou. Une mise en scène théâtrale impeccable, des costumes soyeux, des comédiens « bien dedans » qui ont avec brio et corps et âmes bien joués le jeux. Surmontée d’une Voix Off (bien entendue Laotienne) c’est toute une histoire d’1h30 « qui c’est fait comprendre dans les grandes lignes », assis aux cotés de spectateurs de tous ages intrigués et bien plus que tout, captivés.
Une bande sonore ou l’on reconnait quelques passages du Seigneur des Anneaux à un petit feu d’artifice pour l’avant salut final et des hôtes pour tous ceux qui en avaient un, le téléphone portable à la main.

C’était le premier Sons et Lumières de cette envergure au Laos.

Un (grand) spectacle, oh ça oui ! mais une grosse cerise sur le gâteau, qui ne vain s’éclipser pour le dernier soir des festivités.

• Ce soir c’est la pleine lune et l’âme du festival qui se dévoile

Un dernier soir qui a était des plus intense, le clou du spectacle pour certains et la raison de venue pour d’autres.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le réaliser et à 20h pétante, c’est toute la procession de croyants qui vinrent se regrouper autour du temple principal, la scène de décor du spectacle des soirs précédent.
Sans crier gare, de l’encens entre le deux mains ce furent des centaines et des centaines de fidèles qui se mirent à genoux à la quasi même seconde, l’air recueillit et dévoués à cet instant du culte, de pèlerinage. « Des messes basse » au ton religieux et processions « simultanées » qui vinrent harmoniser le cadre et c’est un univers différent qui prit forme !
Un cachet surréaliste autour temple et des alentours, du chemin en amont et aval, d’un site comblé par l’éclairage aux alentours de mille petites bougies flamboyantes, disposées pour l’occasion.

Une scène qui dura quelques temps où s’entrelacée une ambiance de détente magique mélangée à notre nature étrangère, quelque chose d’hostile comme / car toute aussi incomprise.

Comment dire …

La lune est presque pleine et nous sommes dans les premiers soirs du festival de Vat Phou. De mon emplacement de camping à demi-sauvage, c’est hormis mes quelques bougies dispersée, mais bien plus aux proches montagnes à demi-éclairées par la lune, que je contemple un ciel s’illuminer par un grand nombre de ballons gravissant et se réverbérant avec splendeur pendant leur lente montée. Un « objet », une tradition Asiatique tout du moins, une magnifique parade pendant leur courte durée de vie, leur consommation et se réverbérant par leur source d’énergie, le feu.

Pas très loin c’est la bonne ambiance de l’après Son et Lumière qui se fait entendre.
Une fête pendant ces soirs de festivités animées de chants, de concerts et de batterie qui va continuer pendant encore quelques heures, le temps de continuer à profiter de ce cachet, pas tout à fait ordinaire…
Mais, où est l’étoile filante ?

Lien vers : Le site officiel de Vat Phou.

A suivre.

(Du 23 au 25 Février 2013)