Bluesky-travelCarnet de voyages de Julien Thomas

• Vidéo réalisée de l’événement

C’est dans la Pagode Chas du village d’Otres (proche de Sihanoukville) que les enfants du quartier viennent quotidiennement dans cette école de soutien construite par un groupe d’expatrier : Painting Smiles School.

C’est ici même que de nouveaux ateliers au projet très rebondissant prirent place pendant deux semaines, aux côtés d’un professeur d’Anglais (Cambodgien) et de volontaires Occidentaux bien branchés recyclage !

Tout c’est encore fois très bien passée et.. que d’histoires !

• Les premiers ateliers

Par quoi doit-on commencer pour fabriquer des cerfs-volants à partir de déchets ?

Par ramasser des matières plastiques !

Le temple étant entretenu par leurs résidents, nous avons dû faire appel aux enfants pour la collecte des matières premières.

Non pas à racketter leurs maman ou grands-mères disposant de ces mêmes poches destinées à transporter ce qu’elles vendent (où encore à fouiller dans les poubelles…), l’accent a été mit sur l’action de ramasser des plastiques sur la route de l’école.

Dans la joie la plus totale, nos.. coqs aux yeux d’or.. se sont pris au jeu et les ateliers de fabrication ont pu rapidement commencer !

(…)
Les premiers cerfs-volants s’envolent, les écoliers sont pris d’un sourire aux lèvres et leur joie résonne encore dans ma tête…

- Certains enfants mettent un point d’honneur à s’approprier leurs cerfs-volants.
- Des enfants de l’extérieur viennent nous rejoindre avec des cerfs-volants qu’ils ont fabriqués afin de se mêler aux nôtres.

L’intérêt au cerf-volant est communicatif et pertinent.

• Ne jamais rater une occasion

Ce nouvel événement du projet juste commencé, j’ai appris qu’à Sihanoukville allait avoir lieu le plus grand carnaval du Cambodge et qui plus est : monté de toute pièce avec des matières recyclées !

Organisait par une importante ONG, cette 10ième édition a regroupé plus de 1000 participants de différentes organisations et écoles, afin de parader pendant 3 jours, dans la joie et la bonne humeur

• Une suite délirante !

(pas) besoin de vous faire un dessin ?

De retour aux ateliers et avec suffisamment de temps pour nous organiser, les nouveaux cerfs-volants ont donc (bien entendu !) été destinés au carnaval et aux mains de nos petits génies – « Indiens » comme je les appelés !
Entre agitation et branle-bas de combat le plus total aux côtés des membres de l’école, nos préparatifs ont été rapides et très efficaces !

10 cerfs-volants se sont retrouvés accrochés au bout de perches et agités par les enfants.
Le tout encadré par un staff de l’école, au taquet !

L’école Painting Smiles étant située à 12 kilomètres du carnaval, deux touktouks ont dû être réquisitionnés !
Deux pères d’enfants participants ont été ravis de gagner un billet pour couvrir les allers-retours !

La fierté des enfants pour leurs pères se lisait dans leurs yeux…

Entourés d’un nombre incalculable de participants et de spectateurs, mélangés à une ambiance pas ordinaire et contagieuse, notre petit groupe d’Indiens gardera ces moments encrés dans leurs souvenirs plus profonds.

Dans cette école située à quelques petits kilomètres de la mer, certains enfants que j’ai pu fréquenter.. n’avaient jamais vu l’océan.

• Anecdotes

… Un matin avec les enfants, nous nous sommes retrouvés à attendre la personne qui avait les clefs de l’école. Pressait de continuer leurs cerfs-volants, quelques écoliers se décidèrent d’enfourcher leur vélo pour partir à la recherche de la clef !
Finalement, on y est tous allés avec ma moto

Au cours des ateliers j’ai perdu l’un de mes couteaux.
Les écoliers habitant dans les alentours d’où était situé mon bungalow étaient tous au courant de l’affaire.
Alors que j’étais sur ma terrasse, certains sont venus me rendre visite (ça m’arrivait souvent..) mais cette fois-ci, m’apportant quelque chose.
Le couteau qu’ils avaient (qui n’était pas le mien) était un modèle très haut de gamme par rapport à la vie des locaux dans ce village.
Baragouinant le Khmer, je savais qu’ils savaient que ce couteau ne m’appartenait pas et j’ai été plus très touché par le geste de cet adorable groupe…

I Believe we can Fly ! un projet éco-ludique.
Ateliers, mars 2015
Julien Thomas

• Album photo – cliquez sur la photo pour visionner l’album !

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Je tiens aussi à remercier l’un des partenaires du projet : Adronaline. Courant mars, le partenaire m’a envoyé au Cambodge un nouveau châssis pour le multi-rotors mis en place par le projet. Le STORK a fait son entrée à Otres et je peux vous assurer qu’il y va être utilisé.. à bon escient !